Masques ski

Nos conseils pour votre achat de votre masque de ski

Lorsque l’on s’apprête à passer à l’achat d’un masque de ski, accessoire de protection du skieur indispensable, il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte. Cairn, Giro, Julbo, Poc, Oakley ou encore Smith : voici ce que vous devez savoir pour faire le bon choix.

Achat d’un masque de ski : confort et sécurité

Pour un confort optimal et une longévité plus importante, optez pour un modèle doté d’une mousse double ou triple densité qui gardera sa forme initiale dans le temps. La ventilation sera également un élément clé à prendre en compte. Tous les masques sont équipés d’encoches laissant circuler l’air et empêchant ainsi la formation de la buée. Vous trouverez aussi certains modèles munis de systèmes permettant d’incliner ou de décaler l’écran de la monture et de l’ouvrir quand vous êtes à l’arrêt. Un traitement antibuée et un traitement anti-rayures seront d’indéniables avantages. Un double écran sera très appréciable également pour s’adapter au mieux à la luminosité, sauf si vous disposez d’un masque de ski photochromique.

Bien évidemment, le masque sera un parfait bouclier contre le froid et le vent, mais c’est avant tout un indispensable pour votre sécurité. Il va tout d’abord protéger vos yeux du soleil. Si les rayons UV sont nocifs, ils le sont encore plus en altitude où ils gagnent en intensité. Par ailleurs, les pistes recouvertes de neige réfléchissent 85 % des rayons : une exposition prolongée peut ainsi provoquer une « ophtalmie des neiges ». Il faut alors compter jusqu’à 48 heures pour se débarrasser de la douleur et de la gêne visuelle causée par cette irritation. Sans aller jusque-là, skier sans masque entraînera à coup sûr une fatigue oculaire et de l’inconfort.

L’achat d’un masque de ski est également primordial pour distinguer le relief sur votre parcours. En effet, la réverbération et le brouillard ont tendance à gommer les aspérités. Sans un masque, il devient difficile de déceler bosses, trous et plaques de glace. Enfin, le masque de ski offrira un écran de protection à vos yeux contre les cailloux, branches de sapin et bâtons qui pourraient croiser votre route.

Quel type de verre choisir pour son masque de ski ?

Les écrans des masques de ski peuvent être réalisés en :

• Acétate : présent dans les masques de ski d’entrée de gamme, ce plastique offre une bonne résistance, mais une qualité de vision basique.
• Polycarbonate : il est présent dans la plupart des masques de ski milieu de gamme. Même s’il supporte moins les rayures sans traitement spécifique, il est très résistant aux chocs légers et offre une très bonne vision.
• ` Verre organique haut de gamme : vos sorties en ski ou snowboard deviennent de véritables expériences sensorielles. Avec une qualité supérieure, ces verres offrent une vision incroyable. Les plus connus comme NXT, HDO ou ZEISS ont la réputation d’être incassables.

Choisir la forme d’écran de son masque de ski

Lors de vos repérages pour votre achat d’un masque de ski, vous rencontrerez 2 sortes d’écrans :

• Le cylindrique : il épouse parfaitement la forme du visage. S’il altère peu les proportions des images, son champ de vision est légèrement réduit. C’est la catégorie de masques de ski la plus abordable.
• Le sphérique : cette fois-ci, l’écran suit la forme de la rétine, il est donc un peu bombé. L’image peut s’en retrouver altérée, surtout sur les côtés. Le champ de vision s’avère en revanche très large et, même s’il se trouve souvent dans la fourchette haute des prix, il a la faveur des amateurs de hors-piste.

Choisir son masque de ski lorsque l’on porte des lunettes de vue

Un masque de ski pour les porteurs de lunettes contient en général la mention « OTG ». En effet, « OTG » signifie « Over the Glasses » (littéralement « Sur les Lunettes »). Ces masques offrent un volume supérieur à la moyenne et des encoches pour les branches de lunettes dans la mousse.

Indices de protection : repérez-vous dans les différentes catégories

Les écrans d’un masque de ski sont tous associés à un indice de protection. Pour vous repérer rapidement, voici à quoi correspond le classement :

• Catégorie 0 : laisse passer 80 % de la lumière. Ces masques sont réservés à un usage en nocturne.
• Catégorie 1 : laisse passer entre 80 et 43 % de la lumière. Ces modèles peuvent convenir à une sortie par temps de brouillard.
• Catégorie 2 : laisse passer entre 43 et 18 % de la lumière. Ces masques sont parfaits pour les journées nuageuses.
• Catégorie 3 : laisse passer entre 18 et 8 % de la lumière. Ils sont sombres et s’utilisent quand il fait soleil. Ce sont les verres que l’on retrouve le plus.
• Catégorie 4 : laisse passer moins de 8 % de la lumière. Ces masques sont plutôt réservés aux sorties sur glacier et à l’évolution en haute montagne.

Pour atténuer l’éblouissement, vous pourrez aussi choisir un verre polarisé. Il empêche la lumière issue de la réverbération de passer sans pour autant filtrer la luminosité directe. Ce petit plus peut s’avérer très agréable lorsque le soleil brille : votre confort visuel sera amélioré et les contrastes plus tranchés. Attention cependant, la polarisation est parfois si efficace qu’elle peut vous empêcher de détecter une plaque de verglas.

Contrairement aux masques d’entrée de gamme, ceux de milieu et haut de gamme sont vendus en général avec deux écrans différents. Ces derniers, interchangeables, se clipsent sur la monture, mais il existe également des modèles magnétiques pour un changement d’écran facile, pratique et rapide.

Qu’est-ce qu’un masque de ski photochromique ?

Vous voulez skier par tous les temps sans avoir à changer de masque ou d’écran ? Certains masques de ski sont équipés d’un écran photochromique, soit un verre qui va s’adapter aux conditions météo en fonction de la luminosité, avec un petit temps de changement (entre 30 secondes et 2 minutes selon le verre et la température extérieure). L’avantage de ce type de verre est que vous n’avez plus besoin d’un deuxième écran dans votre sac à dos au cas où le temps change dans la journée. Les plus polyvalents vont de la catégorie 1 à 3, mais il en existe une multitude comme des 2/3 ou 2/4 par exemple.

Quelle est la bonne couleur d’écran pour mon masque de ski ?

Non, les teintes des écrans des masques de ski ne sont pas là pour le look ! Avant de choisir un masque de ski pour sa couleur, assurez-vous de la catégorie de l’écran. C’est la filtration de la luminosité qui compte avant tout, pour avoir une meilleure vision et être plus en sécurité.

Par exemple, les verres jaunes, oranges et roses permettent de faire ressortir les reliefs quand il y a du brouillard. Ils sont très bien en cas de mauvais temps, mais ne vous seront d’aucune utilité s’il fait beau et que le soleil est fort. Pour des descentes en plein soleil, favorisez l’achat d’un masque de ski de catégorie 3, quelle que soit sa couleur : rouge, vert, gris bleu… Enfin les verres de catégorie 4 pour la haute montagne ou la très forte luminosité sont en général noirs ou gris. Simple et efficace.

Retrouvez aussi les autres équipements de protection :

• le casque de ski à visière ou sans ;
• les lunettes anti UV pour le ski ;
• les dorsales et autres protections corporelles ;
• les kits de sécurité avalanche ;
• les écrans des masques de ski.